By Yoan on 04/11/2011
Comme nous l’avions vu dans l’article sur les aliments lights, il faut savoir lire attentivement la valeur énergétique des produits afin de faire un choix éclairé.
Au risque de me mettre à dos les commerciaux des entreprises, voici le décodage d’une étiquette !
La lecture de la composition confirme que ce bonbon est effectivement sans “sucres saccharose” et avec édulcorants (sorbitol, isomalt, aspartame et acéfulfame-K). Il n’est pas pour autant sans glucides !
Continuons la lecture de l’étiquette, on trouve donc l’isomalt (qui est une forme modifiée du saccharose), c’est lui qui va permettre la solidification du bonbon, son apport calorique est moitié moindre, tout comme son pouvoir sucrant d’où l’ajout d’édulcorants afin de compenser cette perte gustative.
Le sorbitol est ce qu’on appelle un édulcorant pondéreux, il est fabriqué naturellement par certaines plantes (sorbier, prunier…) son apport calorique est identique au saccharose mais son pouvoir sucrant plus élevé donc on en mettra peu.
Les édulcorants de synthèse utilisés ici n’ont pas d’apport calorique.
Dans la balance, on se retrouve avec un bonbon qui a environ 1/3 de calories en moins, l’appellation “allégé” est justifiée mais certainement pas l’appellation “sans sucres” car il y en a bel et bien (isomalt et sorbitol sont des glucides), en comparant à l’étiquette de valeur nutritive on en retrouve bien 97% ça fait beaucoup pour du “sans sucres” !
Attentions aux offres d’appel, pensez toujours à vérifier si nutritionnellement le produit tient ses promesses.
Pas si grave pour un bonbon de 3,6g (avec donc tout juste plus de 3g de glucides dans chaque), mais la situation peut être la même avec d’autres aliments en plus grande quantité, nous verrons cela dans le prochain article de la série.
A suivre : produit de référence VS produit allégé !