L’amortissement d’une immobilisation est souvent administré par diverses règles comptables et fiscales. En effet, la méthode permettant d’amortir un bien immobilier demeure semblable malgré l’existence de quelques spécificités. Ce dossier vous propose d’analyser la technique d’amortissement d’une immobilisation.
Un bien immobilier est-il amortissable ou non ?
Un bien immobilier peut se présenter en de nombreuses formes. Cela peut s’agir des bureaux, d’un immeuble, d’un appartement ou d’une maison. Mais peu importe sa nature, il demeure toujours indispensable de penser à la possibilité d’amortir le bien avant de se focaliser sur la technique d’amortissement.
Sur le plan fiscal, l’amortissement d’un immobilier ne se pratique pas toujours vu que le bien immobilier n’est pas forcément déductible. Néanmoins, l’amortissement comptable est acceptable. Dans ce sens, l’amortissement est déductible fiscalement dans le cas où la personne physique ou morale qui le détient fonctionne avec le régime des bénéfices industriels et commerciaux.
Dans le cas inverse, il est impossible de déduire l’amortissement fiscalement quand le propriétaire relève du régime des revenus fonciers.
Amortissement : définition et sa durée
Par définition, l’amortissement représente une opération réglementée employée au sein d’un cabinet d’expertise comptable à Ixelles, Ixelles et à Uccle. Cette action a pour but d’évaluer la dépréciation d’un bien dû à sa vétusté, à l’obsolescence ou à l’usure. Lors de leur traitement comptable, les immobilisations n’indiquent pas de charge pour la société. À ce titre, elles sont inscrites à l’actif du bilan. Pourtant, la dévaluation de ces immobilisations s’approprie à une charge, c’est pourquoi il est courant de les amortir.
La saisie comptable de l’amortissement marque une charge pour la structure qui n’a aucun impact sur la trésorerie. La dotation à l’amortissement se traite à la clôture d’un exercice comptable au moment des écritures de clôture. L’expert-comptable la calcule à partir de la somme amortissable ainsi que du délai d’amortissement.
Le délai d’amortissement se définit à partir de deux méthodes. Cela s’effectue soit par le temps d’usage réel du bien immobilier, soit par rapport à la durée d’utilisation fiscalement établie. Lorsque ces deux périodes ne sont pas similaires, des traitements comptables supplémentaires et des retraitements fiscaux sont indispensables. Il est en effet fortement recommandé de bien choisir le délai d’utilisation, sauf cas où le délai d’usage réel parait réellement pertinent.
Privilégier l’amortissement par composants
Selon le plan comptable général, l’amortissement par composant s’applique uniquement lors d’une constatation de diverses constitutions toutes différentes tout au long de l’utilisation du bien. Cette technique nécessite en effet l’établissement d’un plan d’amortissement propre pour chaque composant.
Au cours de la saisie comptable d’un bien immobilier amortissable par un prestataire comptable issu d’un cabinet d’expertise comptable Ixelles, la première étape à franchir consiste au regroupement de tous les éléments dont l’utilisation est la même dans une grande catégorie.
En guise d’exemple, les grandes catégories pour un bien immobilier sont souvent marquées par l’agencement des cloisons, l’installation globale et technique de l’électricité, l’étanchéité, la façade, les gros œuvres. Quant au terrain, il marque le seul élément non amortissable.
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